Bouteilles au cube, texte de présentation. le 26/01/18

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L’origine du projet :

Est une vision, une injonction de l’inconscient tout comme de nombreuses autres réalisations artistiques. Une nécessité au caractère impérieux et absolu, variant d’un jour à l’autre, mais sans cesse revenant.

Évocation d’un glaçon hors norme, imposant par sa dimension

Objet à la fois massif et léger.

Une forme :

Un cube forme élémentaire, parmi les plus simples qui soit, reflet de l’égalité la plus stricte entre chacune de ses perspectives et riche de promesses.

Une couleur :

Bleu comme l’eau reflétant l’ozone du ciel. L’eau élément primaire, néanmoins domestiquée, industrialisée, force de la nature domptée et encapsulée par la mise en bouteille.

Un contenant qui devient contenu :

Peut symboliser la première étape vers une interaction réciproque entre les deux. Relation du petit au grand, ainsi qu’une ouverture du micro au macrocosme, point de passage d’un monde à un autre, d’une vérité à une autre.

Tel le Nil, fleuve sacré trouvant sa source dans le ciel, plus précisément dans les pluies arrosant abondamment les rives du lac Victoria. L’eau pleut du ciel ,abreuve la terre, et ses habitants, femmes hommes et bêtes, soignent les plantes, les élèvent, regagnent la terre, le sol les fleuves et les rivières, la nappe phréatique, regagne les océans et les mers et rejoint le ciel par le biais de l’évaporation, le cycle est ainsi complet.

Une matière :

Plastique, comme « art » plastique, matériau banal, familier, réutilisé, recyclé, issu pour une large part de restaurant fast-food.

Projet éphémère par essence, cette construction est paradoxalement composée de ce matériau quasi indestructible qu’est le plastique. Une nécessité plus qu’un choix se caractérise par le réemploi de ce matériau voué à la destruction.